Bonjour chères et chers,
J’espère que vous allez bien. C’est une période qui collectivement est un peu anxiogène n’est-ce-pas…?
J’arrive avec quelques notes sur le mois de février, qui en est déjà à sa moitié. Mais que voulez-vous, je suis une native du Poisson, j’aime faire selon mon inspiration. Quelle habile entrée en matière, puisque l’énergie Poissons est justement à l’honneur en ce moment : vous vous souvenez que je vous ai raconté que le Noeud Nord y a commencé son voyage de 18 mois courant janvier. Il est en ce moment en conjonction avec Neptune, qui est justement la planète des Poissons (avec Jupiter), dans les derniers degrés du signe.
Neptune est à domicile depuis des années (2011) et va entrer en Bélier dans le courant de l’année - vous vous souvenez, je vous avais indiqué que toute les planètes lentes, celles qui sont loin de la Terre dans leur course autour du Soleil, et qui font donc très lentement le tour du zodiaque, changeaient de signe cette année (Pluton a devancé le mouvement en fin d’année).
Neptune termine donc son exploration des Poissons, et avec cette conjonction au Noeud Nord, c’est comme s’il était demandé : alors : que peut on retenir de mieux de cette énergie Neptunienne-Poissons ? Que va-t-on en garder pour la suite ? Cette énergie en nous qui veut fusionner, elle risque toujours de tomber dans la dépendance affective, de toujours préserver le lien quitte à même se sacrifier, de chercher des fuites de la réalité, y compris dans des rêveries stériles ou des paradis artificiels. Avec la présence de Neptune dans ce signe (et maintenant Mercure, bientôt Soleil qui vont y entrer) ces aspects compulsifs peuvent ressortir, individuellement et collectivement.
A la fin de son voyage dans le signe, et donc de tout un tour du zodiaque, au seuil d’un nouveau départ : il est temps de nous connecter aux aspects magiques, magnifiques, sains, de ce désir éperdu d’union : apprendre à ressentir ce qui nous unit les un.es aux autres, êtres vivants de tous les règnes et de tous les temps, comprendre ce qui nous lie, nous relie, et la force que nous représentons , notamment face à des pouvoirs autoritaires. Si vous l’avez loupée je vous mets ici la vidéo de l’évêque Mariann Budde face à Donald Trump le jour de son investiture : le courage de demander la compassion.
Saturne, justement l’aspect de notre psyché qui pose des limites, du cadre, est toujours en Poissons. Elle nous aide justement à structurer si nous avons tendance à plonger dans ces eaux trop facilement, aux dépens de notre propre énergie parfois.
En Poissons donc : Neptune et Saturne finissent leur travail (ce qui nourrit notre inspiration, et ce qui la structure) et le Noeud Nord qui vient de le commencer (comment on utilise ces acquis pour le futur). Mercure (nos façons de penser et de communiquer) y est entré hier : cela peut faciliter notre empathie, notre compassion, nos intuitions, mais nous entrainer aussi dans des rêveries, ou des communications peu claires. Favorable pour la poésie, pas pour la planification rationnelle ! Le Soleil y arrive le 18, amenant sa lumière sur nos fonctionnements dans ce domaine, notamment pour les natifs du signe.
Bon sinon. Mars est toujours rétrograde, dans le signe d’eau du Cancer. On va pas se mentir, ce n’est pas évident comme énergie. On peut se sentir fatigué, irritable, encombré par des vieux dossiers qu’on arrive pas à régler. C’est pas encore le moment de bouger, d’agir, et c’est un peu long. L’énergie physique n’est peut être pas au top.
Mars va sortir de sa rétrogradation (c’est quand, vu de la Terre, on a l’impression qu’elle recule), le 23 février, mais va rester stationnaire à 17 degré cancer quelques jours avant de vraiment reprendre sa marche directe. Il faudra attendre début mars pour ressentir probablement un mieux ! Mais elle repassera ensuite en opposition à Pluton, comme elle l’a fait en tout début d’année. On pourrait revisiter des tensions cachées, mais on en reparlera en mars. En attendant, on est invités à prendre bien soin de soi (cancer) : repos, boire de l’eau, bouger tranquillement, et trouver refuge dans ce qui nous sécurise, être les meilleurs parents pour nous même. Prendre le temps de cela.
Et puis cette semaine, il y a eu une sacré Pleine lune n’est ce pas ? La Lune était en Lion, avec une envie d’exprimer son individualité face au Soleil et Mercure en Verseau, qui questionnent très fort nos engagements dans les vies collectives. Mais l’aspect marquant, qu’on sent toute la semaine, c'est le fait que la lune d’un coté, Mercure et le Soleil de l’autre, formaient un carré exact à Uranus, la planète symbolisant notre courage de lâcher tout ce qui est obsolète. Il a pu y avoir des évènements inattendus, voire électriques, ou tout simplement une façon totalement nouvelle de voir une situation. Avec les aspects en Poissons, et la rétrogradation de Mars, il n’y a pas forcément eu de passage à l’action. Mais dans nos forts intérieurs, peut être que des éclats de conscience ont eu lieu. L’envie d’avoir le courage de trancher, de changer ce qui doit l’être. Venus est entrée en Bélier depuis le 3 février, et elle a envie de foncer vers ce/celleux qu’elle aime : c’est cet instinct du coeur qu’on peut chercher à suivre, surtout, j’insiste, dans un contexte politique autoritaire et favorisant les exclusions et la violence. La solution est toujours dans l’antidote, qui se cultive dans les plus petites choses comme dans les grandes.
Nous sommes ensemble.
Bonne fin de semaine à vous toutes,
Karine
(Ce post a été initialement publié via mailchimp)